... mon histoire, deuxième partie.
En 2017, étant cloué au sol, à la maison, sur ordre du médecin, j’étais confronté à une dure réalité. Je savais que j’avais besoin de me réinventer, de passer au deuxième acte, d’apporter des changements significatifs dans ma vie si j’allais traverser cette crise sanitaire, et être capable de voir la suite. J’étais sous médication pour contrôler ma tension artérielle et, pour m’aider avec ma joie de vivre… J’avais besoin de passer a l’acte !
"Il faut être assez stupide et avoir la tête dans le cul très profond pour croire à ça!"
Il était assez clair pour moi que la situation avec le travail ne pouvait pas continuer dans les mêmes conditions. S’il y a une chose qui m’a vraiment bouleversé et surpris, c’est que les entreprises comme celle pour laquelle j’ai travaillé et certains de leurs employés qui sont en position de pouvoir, pensent toujours que gérer par la peur et l’intimidation donnera des résultats positifs. Il faut être assez stupide et avoir la tête dans le cul très profond pour croire à ça! Mon patron a cette période aimait traiter les gens comme de la merde. Il se targue d’être capable d’intimider N’IMPORTE QUEL de ses employés et de le faire pleurer dans les 10 minutes. Il en était fier… Quel imbécile, non? Oui, des gens comme ça existent vraiment.
Donc, sur cette base, je savais que les choses au travail ne changeraient jamais sous la direction actuelle. Quoi qu’il en soit, je n’étais pas en bonne santé émotionnelle pour même envisager un retour dans ce trou d’enfer.
"J'ai utilisé cela comme mon exutoire, mon outil pour me concentrer sur les pensées positives. Et ça a marché!"
Il n’y a rien d’inhabituel dans cette histoire jusqu’à présent. Des centaines, des milliers de personnes traversent ce type de situation, et c’est dramatique. Là où je crois que mon histoire est différente, c’est la façon dont je l’ai traversé.
Alors l’idée d’auto-apprentissage m’est venue à l’esprit. Si j’étais capable d’accéder à un poste de directeur dans une grande compagnie aérienne sans diplôme universitaire, j’était également capable d’utiliser mon cerveau pour acquérir de nouvelles compétences par moi-même. J’avais beaucoup de temps libre, seule à la maison, alors pourquoi ne pas en profiter pour me réinventer. C’est alors que l’idée de créer un site Web et d’écrire à propos de nos expériences de voyage est née. Flying Sardines venait de voir le jour. Avec absolument aucune expérience en design de site web, je me suis aventuré dans le magnifique labyrinthe de l ‘Internet et j’ai commencé à lire tout ce que je pouvais trouver sur le sujet. Plusieurs essais et de nombreuses erreurs plus tard, j’ai construit mon premier site web, flyingsardines.com. J’ai utilisé cela comme mon exutoire, mon outil pour me concentrer sur les pensées positives. Et ça a marché!
“...nous savions que ce serait notre nouvelle vie.”
Le moment était venu où je devais décider de la suite. Pas encore prêt financièrement ou émotionnellement à me diriger vers la retraite, j’ai décidé de rechercher où dans le monde je pourrais vivre une meilleure vie avec un budget beaucoup plus bas. C’était facile. La vie au Canada est assez chère, comparée à une multitude d’autres pays. Nous avons opté pour un voyage exploratoire en Asie du Sud-Est. Donc 6 mois après avoir été averti par mon médecin de ma tension artérielle critique, Karine ma partenaire de vie et moi avons décidé de partir avec nos sacs à dos pour un voyage de 7 mois. Le Vietnam, le Cambodge, le Laos, la Thaïlande et le Myanmar étaient nos destinations et nous avons beaucoup appris à voyager ensemble, appris sur nous-mêmes et sur la culture asiatique. Vivant avec un budget de 65 $ canadiens par jour pour nous deux, nous avions considérablement réduit nos dépenses par rapport à celles de notre vie à Montréal.
À notre retour au Canada, nous savions que ce serait notre nouvelle vie. Voyagez dans des pays où le coût de la vie est bas et s’installer éventuellement dans l’un de ces endroits. Nous avons donc passé 6 mois chez nous, et nous nous sommes préparés pour notre prochain voyage, qui durera 18 mois.
“Capable de porter des flip-flop 365 jours par année. "
Donc en janvier 2019, nous sommes partis vers les Philippines et cette fois, nous étions prêts à nous arrêter dans n’importe quelle ville qui nous parlerait, qui remplirait notre check-list. Vous voyez, nous avions quelques critères très importants qui étaient nécessaires pour que nous soyons satisfaits de notre prochaine maison.
- Pays tropical et chaleureux
- Vivre près de la mer
- Capable de porter des flip-flop 365 jours / an
- Communauté de locaux et d’expatriés à la recherche d’une vie meilleure, apprendre, grandir et partager
3 mois après le début de notre quête, nous avons atterri à Bali, en Indonésie. Ayant visité cette île 7 ans auparavant, nous savions en quelque sorte à quoi nous attendre, mais nous avions entendu parler de nouvelles zones qui s’étaient développées, comme Canggu, un petit village qui s’était développé en raison de sa popularité de ses vagues de surf. Au début, la magie n’a pas opéré. Trop de gens, trop développés, trop américanisés. Mais alors, le hasard (ou l’univers, quoi que vous croyez) a réussi à aligner quelques planètes pour nous. Nous sommes tombés sur les bonnes personnes au bon moment. BIG BANG. Nous étions tout d’un coup propulsés vers ce qui allait devenir notre nouvelle maison, nos nouvelles vies!
Quand Karine et moi avons rencontré un gars qui nous mettrait sur un plan d’action complètement différent avec notre santé, nous savions que nous étions sur quelque chose de grand!
C’était ça, un seul événement, une seule rencontre et voilà. Notre chemin avait pris un tournant radical… pour le mieux! Nous avions pris la pilule rouge et étions partis pour une super balade!
