Sur le point de m’effondrer, ne sachant pas quoi faire, où aller, vers qui me tourner. Mon cœur palpitait lourdement pendant que je conduisais au travail un mercredi matin, les mercredis redoutés. Je savais au fond de moi que ce n’était pas ce que la vie était censée être. Je mourais lentement à l’intérieur. J’arrivais rapidement au point de non-retour à l’extérieur… Mais reprenons les choses depuis le début …
Quand je repense à comment tout a commencé, je ne suis pas vraiment surpris d’être là où j’en suis aujourd’hui. Tout au long de ma vie, un côté de moi s’est toujours rebellé contre tant de choses censées être acceptées par la société. Des choses comme passer les 25 premières années de ma vie à apprendre des compétences que je n’utiliserais pour la plupart, que 10% de ma vie, avoir un emploi pour gagner de l’argent et me permettre de répondre à tous mes soi-disant «besoins », acheter la maison, la voiture, la maison de campagne, peu importe. Alors armé de tout mon défi et ma défiance et ma désobéissance, j’ai quitté l’école avant l’université et j’ai commencé à travailler à des petits boulots. Je suppose que je ne m’en souciais pas beaucoup, étant plus intéressé à profiter de la vie!
À 24 ans, j’ai eu ma première chance. Le père de ma copine m’a trouvé un emploi pour une petite compagnie aérienne de Montréal en tant qu’agent de service à la clientèle. Essentiellement, je répondais aux appels des clients pour faire des réservations de vol pour eux. Le salaire était (ou finirait par être) bon et j’ai eu le fabuleux privilège de voyager à un prix très bas. C’était ce qui me motivait à continuer! Quelques années plus tard, cette petite compagnie aérienne a été avalée par le transporteur national, alors nous étions maintenant dans la cour des grands.
Je suppose que malgré le fait que je ne voulais rien avoir à faire avec la culture de grande entreprise, j’ai commencé à occuper différents postes et j’ai gravi les échelons jusqu’à la tête du service de planification, ayant environ 15 personnes à gérer et 1 000 objectifs à atteindre. Jusqu’ici tout allait bien. (En fait, jusqu’à présent, cette histoire est ennuyeuse mais restez avec moi, j’arrive au punch.)
Croyez-le ou non, j’y suis resté pour une période de 28 ans. Même employeur, plusieurs rôles différents. Ma vie était définie. Bon salaire, avantages sociaux intéressants et possibilité de voyager à travers le monde presque gratuitement!
Un matin qui avait débuté comme tous les autres matins, j’ai été convoqué pour une réunion avec la vice-présidente de la division. Insolite… En ouvrant la porte de la salle de conférence, elle était là !!! Elle était assise d’un côté de la table tandis qu’un représentant des Ressources Humaines était assis en face d’elle. Tout de suite, j’ai su que quelque chose n’allait vraiment pas. Je me suis assis au milieu et tout dans mon esprit s’est déroulé au ralenti. En entendant les mots sortir de sa bouche, c’est comme si j’étais dans un tunnel de brouillard. En moins de 30 secondes, elle m’avait annoncé que mon emploi de 28 années était devenu superflu et que mes services n’étaient plus nécessaires. Puis elle s’est envolée vers la porte et le responsable des ressources humaines a commencé à m’expliquer ce que serait mon «programme de compensation allait-être si, dans les 48 heures, je signais et acceptais l’accord. 28 ans de service éliminés en moins de 15 minutes. J’avais l’impression d’avoir été poussé sur un rebord, en chute libre vers un lit d’énormes rochers. J’ai ensuite été escorté hors du bâtiment comme un criminel. Pas le droit de retourner à mon bureau, pas le droit de dire au revoir à mes collègues. Dehors !!!
Je suis rentré chez moi, j’ai pris un triple Bourbon et j’ai commencé à tourner en rond dans mon appartement. WTF!?
Avant ce terrible jour, je pensais que j’étais en bonne posture. J’étais au début de la cinquantaine, à cheval vers la retraite et les rentes gouvernementales. Aucun effort supplémentaire requis autre que le maintien de la vitesse de croisière.
Maintenant, face à la nouvelle réalité d’être sans emploi, je devais prendre une pause et réfléchir, et c’est ce que j’ai fait. J’ai voyagé au Costa Rica deux fois, apprécié des week-ends interminables, fait la fête et profité de la vie. Tout cela grâce à la compensation monétaire que j’avais reçu, qui m’empêchait de paniquer au sujet de ma situation financière.
Alors un matin au Costa Rica, j’ai reçu un e-mail d’un employeur à la recherche de quelqu’un avec mes compétences. Même salaire et gros mandat pour réformer le service de planification. Bingo! J’étais de retour sur la bonne voie… La première année s’est déroulée à merveille. J’avais une perle de patron qui savait motiver son équipe et respecter l’équilibre vie-travail. Tout allait bien. Mais ce conte de fées devait finir par se terminer, et c’est ce qui est arrivé! Le patron a pris sa retraite et un nouveau “Boss” a fait ses débuts.
Et puis ça a commencé. La pression, impossible d’atteindre les objectifs, le manque de respect, l’arrogance, l’intimidation, l’ignorance et un manque total de connaissance de l’industrie dans laquelle il avait atterri.
Dès le début de ce nouveau chapitre, ma santé mentale, émotionnelle et physique a commencé à se détériorer. Prise de poids, hypertension artérielle, nuits blanches, anxiété, etc. Et pendant tout ce temps, j’ai pensé: «Je ne peux pas quitter ce travail maintenant. Je suis à la mi-50aine … je ne vais pas trouver un autre emploi bien rémunéré à cet âge … ma situation financière ne peut pas me soutenir par une retraite anticipée »… et ainsi de suite. Les roues tournaient dans mon cerveau.
Pour vous donner un petit exemple de ce que ce nouveau «patron» était, il avait l’habitude, lors de nos réunions d’équipe hebdomadaire du mercredi, d’humilier, harceler et intimider quelques-uns des membres dirigeants, moi y compris. Il n’aimait pas que je ne sois pas le gars qui lui dit « oui patron” à chacune de ces demandes. Chaque mercredi, une partie de moi mourait. Mais je n’arrêtais pas de revenir, de faire face à cet idiot d’homme tout en essayant d’absorber les coups de poing sans m’effondrer… un vœu pieux.
Et puis, une fois que ma copine m’a fortement recommandé de consulter mon médecin pour un examen, je me suis rendu chez mon médecin de famille. M’ayant suivi pendant environ 45 ans, il me connaissait très bien. Sa première tâche, après le bavardage habituel, était un test de tension artérielle. Son expression a immédiatement changé et il est passé à mon autre bras pour faire une deuxième lecture… 180 sur 100… c’était assez.
Et à ce moment précis, ma direction de vie a pris un tournant. Un simple événement comme une visite chez le médecin a déclenché une réaction en chaîne qui aurait finalement un impact drastique sur mon mode de vie. Fin de cette partie !!!
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C’est assis sur cette plage de sable noir que mon esprit vagabonde, que mes idées ce chevauchent et que ma conscience s’éveille. Le son de la mer qui, vague après vague sans répit, s’impose dans mes pensées pour engendrer la réflexion. C’est ici que pour moi, le temps s’arrête, surtout au crépuscule lorsque j’y suis le seul homosapien a fouler ce sable volcanique si doux sous mes pieds nus.
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