« Je ne dois pas avoir peur. La peur est le tueur de l’esprit … » Ce sont des mots assez profonds et puissants. Cette litanie a été écrite par Frank Herbert pour son roman chef-d’œuvre de science-fiction Dune. Il est conçu comme un mantra, à répéter par quiconque fait face à un danger de toute nature, qu’ils soient réels ou imaginaires. Il fournit une ancre à l’esprit pour s’attacher et contrôler l’effet débilitant que la peur peut avoir sur tout être humain. Dans le roman Dune, il y a une scène très puissante où Paul, le jeune personnage central, est confronté à un test mental où il doit insérer sa main dans une boîte et la garder à l’intérieur à tout prix, faute de quoi il sera empoisonné à mort par une aiguille tenue à son cou. (truc effrayant …) La Mère Supérieure, qui administre le test, décrit à Paul ce qu’il ressentira dans cette boîte. Douleur intense, sensation de brûlure comme si sa peau fondait autour de ses os, etc! Les pensées de la douleur à elles seules suffisent à Paul pour se déchaîner avec les émotions et les sensations physiques réelles. Il n’y a nul doute que certains maux, physiques et/ou psychologiques, peuvent être infligés par la personne hôte, rien que par la pensée. Vous ne me croyez pas… faites vos recherches.
Au fait, je suis un grand fan de Dune, que ce soit le roman, le film de 1984 et surtout, le prochain film 2021, qui sera réalisé par nul autre que Denis Villeneuve, celui qui nous a donné Blade Runner 2049, Arrivée et Sicario… pour n’en nommer que quelques-uns.
Mais revenons à la peur, voulez-vous!
Celle-ci, écrite par nul autre que William Shakespeare pour son « Julius Cesar » de renommée internationale, est si significative. Chaque fois que je suis confronté à la peur, en particulier à la peur de ce qui va venir, je me souviens de mon défunt père Paul, un papa extraordinaire, qui me répétait à plusieurs reprises, « arrête d’avoir peur d’avoir peur. » Il avait tout à fait raison. Le nombre d’heures perdues, les crampes d’estomac, les nuits blanches à craindre quelque chose qui pourrait ou ne pas être effrayant ou même se produire, est complètement absurde. Parlez-m’en. Je sais, j’avais et je j’ai toujours à un certain niveau peur d’avoir peur.
La peur est une émotion. Une émotion assez forte pour prendre le dessus, prendre le contrôle de votre esprit et de votre corps. Paumes moites, crampes d’estomac, nervosité, tremblements, fuite, larmes, cris, a vous de l’imaginer. Ce ne sont là que quelques-unes des sensations que vous pouvez ressentir lorsque la peur prend le dessus. Cela peut être ressenti comme une sensation légère, allant jusqu’à une émotion ingérable, selon le niveau de peur ressenti. Prenons par exemple le fait d’avoir à parler ou toute performance devant un grand public. Après avoir pratiqué plusieurs heures, vous connaissez votre sujet, les mots, les notes, les mouvements, sur le bout de vos doigts. Vous l’avez appris et compris! Puis vient le moment réel de jouer devant votre public. La peur s’installe. Tout d’un du coup, ce qui était si facile devient floue, distant, erratique. Vous oubliez vos lignes, vos mouvements. Vous n’êtes pas du tout capable de recréer ce que vous aviez si bien pratiqué et maîtrisez, seul, dans votre salon. La peur peut et va le faire . À moins que nous apprenions tous à gérer la peur, elle prendra le dessus de manière désagréable.
La méditation a longtemps été utilisée par les adeptes pour permettre à l’esprit de se calmer, pour permettre au jus créatif de circuler librement, libre des contraintes du facteur de peur. De la magie ? Pas du tout. Et croyez-moi, cela semble beaucoup plus facile que dans la réalité. J’aime comparer la méditation à jouer d’un instrument de musique. Plus vous pratiquez, mieux vous y arriverez. Au début, votre esprit vagabonde, devient fou, et s’égare. Vous ne pouvez pas vous concentrer pendant plus de 15 secondes à la fois. Mais avec le temps et les bons conseils de l’une des nombreuses applications que vous pouvez trouver ces jours-ci, vous commencerez à ressentir les avantages et les effets apaisants de la pratique de la méditation. J’y reviendrai bientôt plus à fond dans un autre article, alors soyez à l’affût.
Utiliser la méditation avant un événement stressant vous aidera à rester concentré et à éviter d’être aspiré dans le terrier du lapin.
Croyez-moi, je connais très bien la peur. Je suis un champion du souci pour les choses à venir. Pour le meilleur et pour le pire, j’ai appris et j’apprends toujours à vivre avec cela et à utiliser l’énergie de manière positive. Au cours de ma carrière dans le monde corporatif, principalement au cours des 18 derniers mois où j’ai eu la malheureuse chance de travailler pour l’un des pires patrons de tous les temps, et pour une entreprise qui fait passer le profit avant les gens, la pression est devenue si forte que la peur était présente, au quotidien, avec pour conséquence une dépression qui m’a forcé à prendre un congé de maladie de 7 mois. Et malheureusement, plus vous attendez avant d’affronter cette réalité et de la gérer d’une manière ou d’une autre, plus il sera long et difficile de s’en remettre et de revenir à votre moi «normal». Alors souvenez-vous de ceci: «ON NE VIT QU’UNE SEULE FOIS»
Et lorsque j’ai décidé de quitter ma carrière corporative dans l’industrie du transport aérien pour embrasser une vie de voyages et de découverte de soi, je n’étais PAS financièrement en mesure de continuer à vivre au Canada et de ne pas travailler pendant les 10 années suivantes, et je ne voulais pas non plus continuer à voir ma santé mentale et physique se détériorer sous les effets néfastes du stress. J’ai donc fait le saut, sans filet de sécurité. Croyez-moi, il y a eu d’innombrables nuits sans sommeil, à réfléchir, à planifier et à avoir peur. Tout cela par manque de confiance en soi. Je ne croyais pas en mes capacités à réussir sans m’écraser. Mais tu sais quoi ? La partie la plus douloureuse de tout cela était la peur elle-même. C’était en 2017. Je peux vous dire que je n’ai JAMAIS regretté ma décision et que je vis certaines de mes meilleures années.
Nous, les baby-boomers et les membres de la génération X, sommes très exposés à une crise aussi stressante. À mon avis, nous ne savions pas ce que signifiait l’acronyme YOLO. Heck, cela n’existait pas il y a 10-15 ans. You Only Live Once (On ne Vit Qu’une Seule Fois) fait maintenant partie de mon mantra de vie, ma philosophie. Si vous ne le faites pas maintenant, si vous ne l’essayez pas maintenant, vous pourriez très bien ne jamais le faire. Rappelez-vous, techniquement, nous n’avons qu’une seule chance de vivre notre propre vie. Oui, oui, certains diront, «qu’en est-il de la réincarnation?». Eh bien, même si je veux y croire, je ne prendrai toujours pas le risque et je vivrai cette vie au maximum, sans manquer toutes les occasions de vivre et de me sentir vivant. Et qu’en est-il d’une seconde chance dans votre vie réelle? Oui. Je veux dire, que diriez-vous d’arrêter de dire: «Quand je prendrai ma retraite, je partirai en voyage… je commencerai à marcher, à courir et à escalader des montagnes»! Désolé, mais la réalité pour trop de gens est qu’une fois que vous aurez atteint l’âge de la retraite, plusieurs facteurs joueront contre vous:
1- Vous ne rajeunissez pas et vous n’aurez peut-être pas l’énergie que vous aviez autrefois le moment venu , quand vous décidez que vous êtes prêt
2- Vous êtes devenu sédentaire
3- Vous avez peur de l’inconnu
Cette liste pourrait continuer encore et encore. Et heureusement, cela ne s’applique pas à 100% d’entre nous. J’ai vu des gens à la fin de leur 50aine et 60aine être au sommet de leur forme physiquement et mentalement et vivent leurs meilleures années. Je les salue. Mais pour beaucoup d’entre nous, ce n’est pas le cas, non? Alors, arrêtez d’attendre. C’est maintenant le meilleur moment. Vous n’êtes pas obligé de quitter votre emploi et de changer le pays dans lequel vous vivez comme moi. Je suis allé un peu plus loin que la plupart d’entre nous ne le feront mais ne laissez pas cela vous empêcher d’aller plus loin, de prendre des risques, de vivre vos rêves. N’oubliez pas que la peur sera sur votre chemin. La peur sera votre pire ennemi, essayant de vous décourager de faire ce saut, de prendre ce risque. Mais la bonne chose à propos de la peur est que VOUS pouvez la contrôler.
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C’est assis sur cette plage de sable noir que mon esprit vagabonde, que mes idées ce chevauchent et que ma conscience s’éveille. Le son de la mer qui, vague après vague sans répit, s’impose dans mes pensées pour engendrer la réflexion. C’est ici que pour moi, le temps s’arrête, surtout au crépuscule lorsque j’y suis le seul homosapien a fouler ce sable volcanique si doux sous mes pieds nus.
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